Nos prises de parole
Synthèse
Pour une ville apaisée !
Une ville apaisée, c’est une ville dans laquelle le débat n’est pas empêché.
Lors de l’avant-dernier conseil municipal, le 22 juillet, la majorité avait affirmé que la mise à disposition du stade de la Prade, sur lequel des aménagements étaient déjà en cours, n’avait pas à être délibérée par le conseil municipal. Nous avons dû écrire au Maire et au sous-préfet afin de rappeler que l’occupation du domaine public doit toujours faire l’objet d’une délibération du conseil municipal. Ce point a finalement été inscrit à l’ordre du jour de la séance du 16 septembre 2024. Mais un débat serein et constructif était-il possible alors que les travaux d’aménagements avaient déjà débuté ?
Dans le même registre, nous avons rappelé lundi que le texte que nous avons fourni pour la dernière lettre d’info de la municipalité avait été tronqué et que nos coordonnées avaient été supprimées. “Je n’ai rien à justifier” a répondu la 3ème adjointe.
Une ville apaisée, c’est une vie au sein de laquelle la circulation motorisée est elle-même apaisée et qui place la vie de ses habitants au cœur de ses préoccupations. Or, le projet de réhausse du pont de fer à l’entrée de ville se traduirait par une circulation de poids lourds accrue sur la route départementale et avenue de la République, alors même que des alternatives permettent de desservir la destination des poids lourds. Notre commune ne mérite-t-elle pas d’autres investissements que celui-là ?
De même, concernant l’occupation du stade de la Prade par une association de moto trial, nos interrogations portaient sur le niveau de bruit mentionné dans la convention (jusqu’à 106dB, soit l’équivalent d’une tronçonneuse), sur l’accueil de sports plus populaires comme le football et l’organisation de festivités et d’animations sur le site du stade de la Prade qui ne seront désormais plus envisageables et enfin sur la pollution au plomb qui existe dans ce secteur aux abords de La Ligne, l’activité de moto pouvant générer de la poussière et augmenter le risque.
Château
Nous nous sommes Abstenus ou avons voté Pour avec la réserve qu’à l’heure d’aujourd’hui, nous n’avons pas la certitude que ce projet ne soit pas une charge à long terme car nous n’avons pas suffisamment d’éléments sur le montage financier. Cela dit, la majorité nous a invité en mairie pour consulter les dossiers ainsi que le montage financier. Nous regrettons que ce n’est pas été fait avant ce conseil et le vote.
Convention desserte transports scolaire
Nous avons demandé que soit annexé les lieux de ramassage de ce transport.
Convention du stade de la Prade
Ce point a été inscrit à l’ordre du jour suite à notre courrier du 6 septembre 2024.
Extrait : « Nous déplorons une décision irrégulière : Contrairement à ce que vous avez affirmé en séance du conseil municipal, l’occupation du stade par une association aurait dû faire l’objet d’une délibération du conseil municipal : les règles de gestion des biens communaux, parmi lesquels les terrains de sport, sont fixées par le conseil municipal en vertu des articles L 2121-29 et L 2241-1 du CGCT, selon lesquels il règle par ses délibérations les affaires de la commune et délibère « sur la gestion des biens et les opérations immobilières de la commune ». Le maire, quant à lui, prend les décisions qui, bien que concernant la gestion des biens, relèvent de la mesure d’exécution. Aucune des délégations de l’article L 2122-22 du CGCT ne prévoit la signature de ce type de convention d’occupation du domaine public. »
Nous soulignons de nouveau que nous avons proposé que d’autres sites puissent être envisagés afin que le stade de la Prade conserve sa vocation de terrain de football, d’autant que des jeunes Largentiérois auraient fait part de leur volonté de constituer un club. Par ailleurs, l’organisation de festivités et d’animations sur le site du stade sont désormais compromises par ces aménagements, ce que nous regrettons. Le terrain de football de Volpilliaire, désaffecté depuis longtemps, aurait constitué un site plus approprié.
Nous questionnons aussi sur le volume sonore de l’activité et sur la pulvérisation que pourrait induire les véhicules motorisés des pollutions que nous avons sur le sol à Largentière (résultat de l’enquête de la DREAL qui indique du plomb et de l’arsenic à proximité).
Cette situation (convention à postériori) reflète l’opacité qui caractérise la gestion communale car la procédure n’a pas été respectée. Nous appelons de nos vœux une plus grande considération pour le conseil municipal et un meilleur respect des procédures, dans l’intérêt public local.
Nous nous sommes abstenus sur ce projet de convention.