Alors que l’école Albin Mazon connait une baisse inquiétante de ses effectifs, nous proposons un plan d’urgence pour la rendre plus attractive.
Victime d’un sous-investissement chronique (dont temoigne à lui seul le portail d’entrée !) au profit de projets coûteux qui ont endetté inutilement la commune, notre école doit être réinvestie avec force.
Retrouvez nos propositions ci-dessous (ou dans l’article du Dauphiné)
Après avoir voté contre l’adoption du budget primitif, les élus d’opposition dénoncent “une dette aussi disproportionnée qu’inutile” et proposent notamment un “plan d’urgence” pour l’école publique Albin Mazon, victime selon eux d’un sous-investissement chronique : 5 000 € budgété seulement pour l’école en 2023.
Les choix budgétaires de la majorité municipale ne sont pas du goût de l’opposition, composée des quatre élus de la liste Demain Largentière. “La dette, qui atteint 3,6 millions d’euros, n’a cessé de progresser depuis la première élection du maire en 2001 : + 125 %. Elle représente 2200 euros par habitant*, ce qui est quatre fois supérieur au montant moyen pour les communes de même taille”, déplore Claudine Fournet, pour qui “les investissements réalisés dépassent les capacités financières de la commune sans répondre aux besoins de la population largentiéroise”. Et aux élus de mentionner à titre d’exemples la création du parking construit à l’emplacement de l’ex-usine Oméga Pharma au coût exorbitant (1 million d’euros) et utilisé une trentaine de jours par an, ou le projet de jardin public dont le coût prévisionnel inscrit au budget primitif est de 450 000 euros. Des projets jugés “hors réalité, d’autant plus lorsqu’on les compare à la vétusté et à l’état de décrépitude de l’école pour laquelle la majorité prévoit un investissement de 5000 euros seulement !”.
Revitaliser l’école publique pour enrayer la baisse des effectifs
Selon eux, avec 56 enfants, le nombre d’élèves de l’école publique diminue dangereusement : “L’école publique a perdu plus de 20 élèves en deux ans à peine”, détaille Milène Villard, conseillère municipale. “Une école qui périclite, c’est un village qui meurt”, alerte-t-elle.
Pour les quatre élus, une rénovation en profondeur du bâtiment de Sainte Foy s’avère nécessaire rapidement : performance énergétique, végétalisation de la cour, entretien des locaux et équipements existants… À moins que l’établissement ne soit déplacé dans un autre lieu adapté au sein de la commune.
En outre, plusieurs propositions sont formulées pour rendre l’école plus attractive : améliorer la desserte en bus, mettre en place plusieurs journées « passerelle » pour une transition en douceur des tout-petits vers l’école avant leur scolarisation et ce quel que soit leur mode de garde (familial, crèche ou assistante maternelle), favoriser la formation des agents et personnels de cantine, créer des cheminements piétons sécurisés aux abords de l’école depuis le centre bourg et les quartiers. Et l’équipe d’opposition de conclure : “Il est urgent d’amorcer, aux côtés des enseignants, des agents communaux et des parents d’élèves, une dynamique vertueuse pour l’école publique Albin Mazon !”.
*Chiffres de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) / Ministère de l’économie