Un gisement métallifère de piémont cévenol au bord de la « Ligne », connu au Moyen Age dès le Xe siècle, et des mines d’argent sont à l’origine de l’implantation de la ville de Largentière, et lui laisseront son nom.
Ces mines sont alors assez importantes pour autoriser les évêques de Viviers à battre monnaie, et pour être à l’origine de plusieurs conflits avec les puissants comtes de Toulouse, qui ont une part sur l’argent extrait. Ils parviennent à les évincer en 1240, mettant à profit la croisade menée par le pape contre les comtes de Toulouse.
L’exploitation parait cesser vers la fin du XIVe siècle.
Témoignage de cette activité minière, à l’entrée de la rue Soulavie, une maison à droite portait un bas-relief représentant les « batteurs d’argent », classé aux monuments historiques le 8 juin 1928, et aujourd’hui placé à l’abri des intempéries dans une salle de la mairie.