C’est par la Presse, dans La Tribune du 28 janvier, que nous apprenons qu’une dizaine de caméras de « vidéoprotection », ou « vidéosurveillance », vont être installées sur la commune, avant l’été comme l’espère le Maire de Largentière.
Selon cet article de presse, un audit aurait été réalisé par un référent sûreté. Cet audit n’a pas été présenté à la commission municipale « Largentière au quotidien et Sécurité » où siège Bruno Descombes, élu de la liste « Demain Largentière », ni au Conseil Municipal.
Lors de la première réunion de cette commission, le 21 septembre 2020, M. Sauvageon, qui s’occupe de la prévention de la malveillance et de la vidéosurveillance en France, avait présenté ce qu’il pensait intéressant dans les caméras de surveillance tout en disant qu’il fallait privilégier un axe stratégique et les bons endroits pour l’efficacité du dispositif. Où en est cette étude ? Depuis, plus de nouvelles et plus de réunion de cette commission.
C’est donc une nouvelle fois sans concertation qu’une décision aussi importante est prise : pas de précision sur le coût d’une telle opération, pas de précision non plus sur les secteurs les plus impactés par « les petites dégradations et incivilités » et pas de décision en conseil municipal non plus !
Dans ce même article, on peut lire également « Pour les gendarmes Ardéchois, la vidéoprotection est une aide, mais elle est et reste un moyen complémentaire car elle ne remplacera pas les policiers ou les gendarmes, ou les actions de médiation et de prévention qui sont menés par les communes »
Justement, Demain Largentière avait inscrit dans son programme la création d’un poste de médiateur ou celui d’un policier municipal.
Le sujet de l’installation de caméras de vidéo-surveillance a déjà été évoqué lors du conseil municipal du 16 juin 2020. Vous pouvez retrouver les échanges de ce conseil dans l’extrait de la retranscription ci-après.