L’hiver dernier, nous avons initié, au sein d’un collectif réunissant plusieurs organisations, une pétition afin de défendre l’hôpital public de Rocher-Largentière, dont le conseil de surveillance, alors présidé par le Maire de Largentière, avait décidé la fermeture sans la moindre concertation.
Cette pétition a fédéré plus de 2000 signataires et suscité une mobilisation exceptionnelle au sein du territoire du Val-de-Ligne, avec de nombreuses motions délibérées en conseil municipal (à Tauriers, Montréal, Prunet, Chazeaux…) ou en conseil communautaire . Seule la commune de Largentière avait rejeté une motion en sens.
Nous sommes plus que jamais engagés pour ce service public de proximité, dont la suppression marque un recul inacceptable des services publics de l’Etat au sein du Val-de-Ligne, après la fermeture du tribunal en 2010 et de la trésorerie en 2016.
Demain Largentière ne peut que regretter le comportement attentiste de la majorité municipale, qui semble peu se préoccuper de l’intérêt public local. La vitalité de notre bourg et sa fonction de centralité au sein du Val-de-Ligne passent par le maintien, voire le renforcement, des services publics offerts à la population, qu’il s’agisse de l’hôpital public ou de l’école publique.
Aujourd’hui, nous interpellons le nouveau ministre de la Santé au sujet de l’hôpital public de Rocher-Largentière, natif d’Alès. Nous voulons croire qu’il sera sensible à la situation d’un territoire rural et fragilisé qu’il connaît bien.
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