Nettoyage de la ligne !

Demain Largentière, en partenariat avec l’association de pêche l’APPMA Ligne-Lande-Roubreau, organise une journée citoyenne de sensibilisation et d’action le long de la Ligne, ce samedi 17 juin à partir de 9h, à Largentière.

Au programme : découverte de l’environnement, convivialité et musique !

Accompagnés par des spécialistes de la biodiversité, nous descendrons par petits groupes les bords de la Ligne entre le Pont des Récollets et le bas du village, à la découverte de la faune et de la flore qui peuplent notre rivière. Cette expédition pédestre se fera dans le respect de l’environnement dans lequel nous évoluons. Il s’agit par exemple de ne pas marcher dans le cours d’eau mais plutôt sur les rives et les cailloux pour ne pas perturber l’habitat des organismes qui y vivent. 🐸

Cette journée sera l’occasion de collecter et trier les déchets qui polluent le cours d’eau… Bien sûr, cette opération de nettoyage se double d’une réflexion sur la production même des déchets avant qu’ils n’atterrissent dans la rivière ou sur les rives !

En fonction du nombre de participant·e·s et des capacités physiques de chacun, pour certains l’accès aux berges pouvant être difficile, des petits groupes peuvent être organisés aussi dans les rues et espaces végétalisés du village.

Enfin, la convivialité étant le maître mot de cette journée, le pique-nique du midi, tiré du sac, sera un temps d’échange et de partage, suivi à 14h30 d’une sieste musicale animée par le groupe « Bouge tes faysses » sur les terrasses du quartier Aubesson.

Infos pratiques : RDV sur le pont des Récollets à 9h

➡️Prévoir vêtements adaptés (chaussures fermées, chapeau, pantalon, manches longues), un pique-nique et de l’eau

➡️Ne pas hésiter à se munir de gants et de sacs poubelles

➡️Sortie conseillée à partir de 8 ans, les mineurs doivent être sous la responsabilité d’un adulte

➡️Inscriptions conseillées : demainlargentiere@gmail.com et/ou téléphone au 07 67 10 73 07

L’école publique, notre priorité !

Alors que l’école Albin Mazon connait une baisse inquiétante de ses effectifs, nous proposons un plan d’urgence pour la rendre plus attractive.

Victime d’un sous-investissement chronique (dont temoigne à lui seul le portail d’entrée !) au profit de projets coûteux qui ont endetté inutilement la commune, notre école doit être réinvestie avec force.

Retrouvez nos propositions ci-dessous (ou dans l’article du Dauphiné)

DL 03/06/2023

Après avoir voté contre l’adoption du budget primitif, les élus d’opposition dénoncent “une dette aussi disproportionnée qu’inutile” et proposent notamment un “plan d’urgence” pour l’école publique Albin Mazon, victime selon eux d’un sous-investissement  chronique : 5 000 € budgété seulement pour l’école en 2023.

Les choix budgétaires de la majorité municipale ne sont pas du goût de l’opposition, composée des quatre élus de la liste Demain Largentière. “La dette, qui atteint 3,6 millions d’euros, n’a cessé de progresser depuis la première élection du maire en 2001 : + 125 %. Elle représente 2200 euros par habitant*, ce qui est quatre fois supérieur au montant moyen pour les communes de même taille”, déplore Claudine Fournet, pour qui “les investissements réalisés dépassent les capacités financières de la commune sans répondre aux besoins de la population largentiéroise”. Et aux élus de mentionner à titre d’exemples la création du parking construit à l’emplacement de l’ex-usine Oméga Pharma au coût exorbitant (1 million d’euros) et utilisé une trentaine de jours par an, ou le projet de jardin public dont le coût prévisionnel inscrit au budget primitif est de 450 000 euros. Des projets jugés “hors réalité, d’autant plus lorsqu’on les compare à la vétusté et à l’état de décrépitude de l’école pour laquelle la majorité prévoit un investissement de 5000 euros seulement !”.

Revitaliser l’école publique pour enrayer la baisse des effectifs

Selon eux, avec 56 enfants, le nombre d’élèves de l’école publique diminue dangereusement : “L’école publique a perdu plus de 20 élèves en deux ans à peine”, détaille Milène Villard, conseillère municipale. “Une école qui périclite, c’est un village qui meurt”, alerte-t-elle.

Pour les quatre élus, une rénovation en profondeur du bâtiment de Sainte Foy s’avère nécessaire rapidement : performance énergétique, végétalisation de la cour, entretien des locaux et équipements existants… À moins que l’établissement ne soit déplacé dans un autre lieu adapté au sein de la commune.

En outre, plusieurs propositions sont formulées pour rendre l’école plus attractive : améliorer la desserte en bus, mettre en place plusieurs journées « passerelle » pour une transition en douceur des tout-petits vers l’école avant leur scolarisation et ce quel que soit leur mode de garde (familial, crèche ou assistante maternelle), favoriser la formation des agents et personnels de cantine, créer des cheminements piétons sécurisés aux abords de l’école depuis le centre bourg et les quartiers. Et l’équipe d’opposition de conclure : “Il est urgent d’amorcer, aux côtés des enseignants, des agents communaux et des parents d’élèves, une dynamique vertueuse pour l’école publique Albin Mazon !”.

*Chiffres de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) / Ministère de l’économie 

Comment la majorité municipale freine les initiatives associatives

 Lors de la réunion de la commission « communication, animations, festivités » du 21 février 2023, les animations de l’année 2023 ont été évoquées. Nous sommes ravi·e·s de voir que la municipalité propose pour la deuxième année consécutive un programme d’animations qui touche différentes tranches d’âge et permet de (re)créer du lien et de favoriser des moments de rencontre.

Mais c’est aussi lors de cette même commission, puis lors des conseils municipaux des 27 février et 15 mars 2023, que les élue·s de la majorité municipale nous ont fait part de leur volonté d’interdire à une association de Largentière d’organiser une nouvelle fois le forum des associations en 2023, en refusant l’occupation du domaine public demandée par cette dernière.

Nous désapprouvons leur décision. Il n’appartient pas à la municipalité de sélectionner voire d’évincer les acteurs qui organisent ou souhaitent organiser des événements.

Pourtant, l’association organisatrice de la première édition, la Fourmilière, avec toute une équipe de bénévoles et habitant·e·s de Largentière, avait créé le dynamisme souhaité.

Si nous désapprouvons l’état d’esprit peu constructif que traduit cette décision, nous avons en outre rappelé en conseil municipal qu’un rejet de la demande d’occupation du domaine public doit être motivé, généralement au motif de nuire à l’intérêt général (article du Code des Relations entre Public et Administration) ou en cas de risque de trouble à l’ordre public. Le motif avancé, selon lequel cet événement prendrait du temps supplémentaire aux agents municipaux car il se tiendrait en extérieur, n’est ni recevable, ni fondé.

Dès l’annonce en commission de ce refus d’occupation du domaine public, nous leur avons demandé par mail de revenir sur cette décision, de revoir leur positionnement, et d’échanger sur ce sujet en conseil municipal. Les élu·e·s de la majorité ont fait mine de ne pas comprendre en répondant que « cette association peut toujours participer au forum que la municipalité souhaite organiser ».

Comment une municipalité peut-elle se permettre de freiner à ce point l’engagement des associations et des bénévoles mobilisés en faveur d’événements d’intérêt général ?

Et si c’était vous ?

Vous êtes une association de danse, vous souhaitez organiser un gala sur le domaine public et la mairie ne vous en donne pas le droit ?

En conclusion, nous affirmons notre soutien à l’ensemble des associations du territoire. Nous pensons que le rôle de la municipalité, loin de freiner leur engagement, est au contraire de leur donner de la force, de les accompagner au mieux dans les initiatives qui concourent à la vitalité de notre commune.

Retranscription des questions diverses du CM du 15 mars 2023

Retranscription des questions diverses du CM du 27 février 2023

Audio / podcast des 2 derniers conseils municipaux qui posent la question du refus d’occupation. Ecoutez la fin des conseils, en questions diverses